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TPE Alcool et systeme nerveux
10 mars 2008

Partie II

La synapse et les neurotransmetteurs

I. La synapse

    1. Localisation

Point de jonction entre deux neurones ou un neurone et une cellule effectrice (ex : muscle).

    1. Fonctionnement

Les synapses propagent le message neveux, celui-ci est unidirectionnel.

La synapse chimique permettra alors celle électrique.

L’alcool est une toxine, elle perturbera donc le bon fonctionnement du système nerveux en « empoisonnant »  les synapses, car la fixation des neurotransmetteurs sera impossible, celle ci est sous forme de clé serrure, le neuromédiateur ne correspond qu’à son récepteur. Les toxines bloqueront ceux-ci, il n’y aura donc plus de naissance de potentiels d’action post-synaptique, donc plus de message nerveux.

II. Neurotransmetteurs

Modifications entraînées par l’alcool (nous verrons principalement le GABA et la dopamine)

 1) L’alcool et le GABA.

Le GABE joue un rôle dans l’amnésie, l’asphyxie, l’overdose alcoolique.

Le GABA (pour acide gamma-aminobutyrique) est un neurotransmetteur inhibiteur très répandu dans les neurones du cortex. Il contribue au contrôle moteur, à la vision et à plusieurs autres fonctions corticales. Il régule aussi l’anxiété.

Le GABA régulent la sécrétion des neurotransmetteurs et convertissent en réponses électriques les stimuli sensoriels.

Les canaux ioniques sont donc impliqués dans la transmission des informations nociceptives à l’origine des douleurs aiguës mais aussi dans les phénomènes associés aux douleurs chroniques.

L’alcool a des effets directs sur la « fluidité » de la membrane neuronale : en cas de prise aiguë, la membrane devient « hyper fluide » – en cas de prise chronique, la membrane devient « hyper rigide » (rôle du cholestérol).

Le GABA a pour effet de diminuer l’activité neuronale en permettant aux ions chlore de pénétrer a l’intérieur du neurone. Le chlore, porteur d’une charge électrique négative, contribue à rendre le neurone moins excitable. La fixation d’alcool sur le récepteur amplifiera cet effet en permettant an canal ionique de rester ouvert plus longtemps et de faire ainsi renter plus de Cl- dans le neurone. L’activité neuronale s’en trouverait donc davantage diminué, d’où l’effet sédatif* de l’alcool.
Une prolongation de l’ouverture du canal chlore du récepteur GABA entraîne une hyperpolarisation très forte des neurones. Ce phénomène explique la gravité des overdoses alcooliques où l’hyperpolarisation paralyse les neurones des centres respiratoires bulbaires et provoque l’asphyxie.

L’alcool laissant passer en plus grands nombres les ions chlore augmente l’action inhibitrice des récepteurs qui laissent entrer du chlore (Cl-) dans les neurones lorsqu’ils sont activé. Il en résulte une hyperpolarisation inhibitrice.

L’augmentation de la fréquence d’ouverture du canal chlorure, laissant entrer des ions Cl- est à l’origine d’effets inhibiteurs, et sa diminution, à l’origine d’effets opposés. Certain des récepteurs GABA A, possédant l’isoforme longue de la sous unité gamma 2, sont sensibles à l’alcool qui potentialise l’inhibition GABAergique. Dans cette sous unité se trouve une sérine (un acide aminé) qui joue un rôle déterminant dans la sensibilité du récepteur vis à vis de l’alcool puisqu’elle doit être phosphorylée pour autoriser la potentialisation alcool de l’hyperpolarisation GABAergique. De plus, cette sérine serait impliquée dans la tolérance à l’alcool dans la mesure où la perte de son état phosphorylé serait à la base de cette adaptation à l’imprégnation alcoolique qu’est la tolérance.
La potentialisation de l’effet du GABA se manifeste à des doses d’alcool inférieures à 0.1g/l, mais l’augmentation de l’intoxication par des concentrations sanguines supérieures à 2.5g/l s’accompagne d’un effet indépendant de la présence du GABA sur le site de liaison du récepteur GABA A. Il y a alors une prolongation de l’ouverture du canal chlore du ré
cepteur GABA A induisant une hyperpolarisation très forte des neurones. Ce phénomène explique la gravité des overdoses alcooliques où l’hyperpolarisation «paralyse» les neurones des nmd.

Une consommation chronique d’alcool amène progressivement une désensibilisation des récepteurs GABA.

L’alcool se lie aussi à de nombreux récepteurs du système nerveux central comme les récepteurs glutamatergiques NMDA, les récepteurs sérotoninergiques et nicotiniques. Il joue un rôle dans l’augmentation de la libération de la dopamine dans le système méso cortico limbique.


  M. EC = milieu extra-cellulaire

M.CI = milieu intra-cellulaire                                                                                





 2) L’alcool et la neurotransmission glutamatergique.

Le glutamate joue un rôle dans les trous noirs, la fabulation du a l’alcool.

Le glutamate est un neurotransmetteur excitateur majeur associé à l’apprentissage de la mémoire.
En plus d’augmenter l’efficacité de la neurotransmission inhibitrice cérébrale, l’alcool réduit le niveau d’excitation des neurones encéphaliques en perturbant le principal système excitateur du cerveau qu’est la neurotransmission glutamatergique.

Au sein de ce système de neurotransmission, l’alcool a pour cible le récepteur NMDA qui est un récepteur ionotropique s’ouvrant sous l’action du glutamate, uniquement lorsque le neurone est déjà très excité (dépolarisé).

Une fois ouvert, le canal du récepteur NMDA permet un influx important de calcium. Le calcium déclenche des modifications à long terme de la plasticité et du fonctionnement synaptique impliqué en particulier dans la mémoire. Cependant l’influx calcique via le récepteur NMDA est sous haute surveillance (blocage par le magnésium), car un excès de calcium dans le cytoplasme est neurotoxique.
L’alcool s’avère être un bloqueur du récepteur NMDA par un mécanisme encore mal connu n’impliquant pas les sites connus du récepteur (site de liaison du glutamate, site           modulateur de la glycine et des polyamines, site de blocage par le magnésium). Ce blocage est particulièrement marqué dans le locus coeruleus, l’hippocampe et le noyau accumbens. La perturbation de la neurotransmission glutamatergique dans le locus coeruleus serait associé à l’euphorie alcoolique (impliquant aussi la dopamine et la 5HT), alors que l’altération de la neurotransmission dans le noyau accumbens explique la dépendance éthylique, enfin l’impact sur l’hippocampe contribue à l’effet amnésiant et aux déficits cognitifs.
A propos de l’amnésie alcoolique, elle peut être transitoire et relativement bénigne à la suite d’intoxications massives et aiguës. Ces « trous noirs » sont appelés des lacunes ou ictus amnésiques est sont réversibles.

Par contre, les troubles de la mémoire sont aggravés dans l’éthylisme chronique où ils deviennent permanents. C’est le syndrome de Korsakoff traduisant une lésion cérébrale étendue qui affecte le cortex frontal, le gyrus cingulaire (partie interne du cortex entourant le système limbique) et le système limbique. La lésion mnésique antérograde (oubli au fur et à mesure) se complique d’une désorientation spatio-temporelle et d’illusions amnésiques. Ces illusions sont des fausses reconnaissances et des fabulations (imaginations prises par l’alcoolique pour des souvenirs véritables)

  1. L’alcool et la sérotonine.

La sérotonine joue un rôle dans les nausées, les vomissements, les dépressions.

La sérotonine contribue à diverses foncions comme la régulation de la température, le sommeil, l’humeur, l’appétit et la douleur. L’administration de l’ondansetron (ex : médicament contre la nausée), antagoniste du récepteur 5HT3 bloque l’effet euphorisant de l’éthanol suggérant que la neurotransmission sérotoninergique est aussi affectée par l’alcool au niveau de ce récepteur. En fait, des données électrophysiologiques ont montré que l’alcool se comporte comme un agoniste 5HT3 et dépolarise les neurones. Ce type de dépolarisation (induite par l’alcool via les récepteurs 5HT3) pourrait stimuler les neurones du complexe cortico-limbique et participer aux effets euphorisants et délétères sur les fonctions cognitives et mnésiques. De plus, l’activation des récepteurs 5HT3 concerne en particulier les neurones du nerf vague qui, une fois excités excessivement, induisent des nausées et les vomissements typiques des grandes concentrations d’alcool dans le sang. La 5-HT est impliquée dans la migraine, le sommeil, les allergies, l’hypertension, de nombreux troubles psychiatriques


 4) L’alcool et les canaux calciques. 

Les ions calcium jouent un rôle dans l’hypertension, les problèmes cardiaques.

A l’instar de son effet sur les récepteurs NMDA ( N-methyl-D-Aspartic acid), l’alcool bloque aussi une autre voie d’entrée calcique que sont les canaux calcique de type L. Par ce blocage, l’alcool induit une dépression globale de la fonction neurale car quasiment tous les neurones possèdent de tels canaux nécessaires au processus de libération de neurotransmetteurs. Comme pour les récepteurs NMDA, les neurones essayent de surmonter la toxicité en augmentant le nombre de canaux L, ce qui contribue aussi à la tolérance et au syndrome de sevrage alcoolique.




          5) L’alcool et la dopamine. 

La dopamine joue principalement un rôle dans les système de dépendance.

La dopamine est un neurotransmetteur inhibiteur qui est impliqué dans le contrôle du mouvement et de la posture. Il module aussi l’humeur et joue un central dans le renforcement positif et la dépendance. Une petite dose d’alcool est suffisante pour induire au niveau du cerveau la fabrication de substances appelées les neuromédiateurs du plaisir et plus spécifiquement la dopamine. L’alcool joue un rôle dans l’augmentation de dopamine (par un processus encore mal compris, qui impliquerait la diminution de l’activité de l’enzyme qui détruit la dopamine) dans le système méso cortico limbique. La dopamine est apparue très tôt au cours de l’évolution et participe à de nombreuses fonctions essentielles à la survie de l’organisme comme la motricité, l’attention, la motivation, l’apprentissage et la mémorisation. Mais surtout, la dopamine est un élément clé dans le repérage de récompenses naturelles pour l’organisme. Ces stimulis naturels comme l’eau ou la nourriture provoquent des comportements d’approche d’un individu. La dopamine participe aussi à la mémorisation (inconsciente) des indices associés à ces récompenses. Il est désormais établi que tous les produits qui déclenchent la dépendance chez l’homme augmentent la libération d’un neuromédiateur, la dopamine, dans une zone précise du cerveau, le noyau accumbens. L’alcool qui contribue aussi à l’augmentation de la libération de dopamine Elle va surtout jouer un rôle dans la dépendance.

Cette augmentation de dopamine entraînera un renforcement positif, c’est-à-dire l’individu aura envies de renouveler son expérience plaisante.

Si l’expérience est souvent répétée une dépendance se créera.

Anatomie dopaminergique

Circuit de la récompense.

Il s’agit des connections nerveuses qui relient deux petits groupes de neurones particuliers. L’un est situé dans l’aire tegmental ventrale (ou ATV) et l’autre dans le noyau accumbens.





Le noyau accumbens joue certainement un rôle central dans le circuit de la récompense. Son fonctionnement repose principalement sur deux neurotransmetteurs essentiels : la dopamine, qui favorise l’envie et le désir (d’où le « centre de plaisir »), et la sérotonine, dont l’effet traduit plutôt la satiété et l’inhibition. Il a d’ailleurs été démontré maintes fois chez l’animal que les drogues augmentent toutes la production de dopamine dans le noyau accumbens, tout en diminuant celle de sérotonine.

Mais le noyau accumbens ne vit pas en autarcie. Il entretient d’étroites relations avec d’autres centres impliqués dans les mécanismes du plaisir, ce mécanisme provoquera alors des comportements d’approche. L
a consommation d’alcool, si elle est chronique, deviendrait alors un besoin fondamental et provoquera la dépendance.



Dispositif expérimental (la cocaine est une drogue comportant de la dopamine tout comme l’alcool)

Un rat est dans une cage. On lui implante à demeure un cathéter intraveineux relié à une pompe capable d’injecter lentement une solution de cocaïne. 

Dans cette cage, il y a deux leviers rétractables : un levier dit actif et un levier dit inactif : 

  • lorsque le rat appuie sur le levier actif, il reçoit une injection de 0,1 ml de cocaïne (à 2,5 mg/ml), la lumière de la pièce s’éteint et une lumière s’allume pendant 20 secondes au-dessus du levier actif, puis les deux leviers disparaissent (se rétractent). 

  • lorsque le rat appuie sur le levier inactif, il ne reçoit aucune injection et rien ne se passe du point de vue lumière. Au bout de 20 secondes, les deux leviers disparaissent

 

Résultats

Très vite, les rats appuient sur le levier actif de nombreuses fois par jour, et n’appuient presque plus sur le levier inactif. Ils en oublient même de manger. On dit qu’il y a renforcement positif .

(http://www.inrp.fr/Acces/biotic/neuro/drogues/html/dependance.htm)



Principaux neuromédiateurs intervenant dans le cadre de l’alcoologie

L’acétylcholine est un neurotransmetteur excitateur très répandu qui déclenche la contraction musculaire et stimule l’excrétion de certaines hormones. Dans le système nerveux central, il est entre autre impliquée dans l’éveil, l’attention, la colère, l’agression, la sexualité et la soif.


La dopamine est un neurotransmetteur inhibiteur qui est impliqué dans le contrôle du mouvement et de la posture. Il module aussi l’humeur et joue un central dans le renforcement positif et la dépendance.


Le GABA (pour acide gamma-aminobutyrique) est un neurotransmetteur inhibiteur très répandu dans les neurones du cortex. Il contribue au contrôle moteur, à la vision et à plusieurs autres fonctions corticales. Il régule aussi l’anxiété.


Le glutamate est un neurotransmetteur excitateur majeur associé à l’apprentissage et la mémoire.

La noradrénaline est un neurotransmetteur important pour l’attention, les émotions, le sommeil, le rêve et l’apprentissage. La noradrénaline est aussi libérée comme une hormone dans le sang où elle contracte les vaisseaux sanguins et augmente la fréquence cardiaque.

La sérotonine contribue à diverses foncions comme la régulation de la température, le sommeil, l’humeur, l’appétit et la douleur.


Il y aura donc une perturbation dans l’équilibre entre neurotransmetteurs qui influents les comportements et les émotions, d’où les effets psycho actifs de l’alcool.

L'alcool et le cervelet :

I. Définition


Tout d'abord,  le cervelet se trouve à la base arrière de la tête, c'est-à-dire la fosse crânienne. Il est constitué de 3 parties :

 - archéocerebellum

 - paléocerebellum

 - néocerebellum

Ces 3 parties sont très développé chez l'homme.

Le cervelet est un centre nerveux régulateur de la fonction motrice au sens large (mouvement + posture + équilibre) il est aussi impliqué dans la mesure du temps et il est capable de distinguer les sensations provenant de l'extérieur de celle du corps . Il reçoit des informations de tous les segments névraxes (moelle épinière via muscle, tronc cérébrale et cerveau). Il traite toutes ces informations afin de donner aux programmes moteur du mouvement, une organisation chronologique et somatique (organisation temporo-spatiale) ainsi il assure la régulation de :

 - l'activité musculaire du mouvement global

 - l'activité musculaire tonique de la posture

 - l'activité musculaire réflexe du maintien de l'équilibre

Le cervelet est constitué de plusieurs couches :

Le lobule qui lui-même est fait de trois lames. Chaque lame comprend un axe de substance blanche où l'on trouve les fibres et un axe de substance grise ou l'on trouve les neurones du cervelet.



Au niveau de la substance grise, il y a plusieurs couches de cellules :

 -La couche moléculaire ou plexiforme (externe) : cellules en corbeilles de Cajal : petit neurones, multipolaire, axone transversal , se termine par des enroulements autour des corps cellulaires des cellules de Purkinje, formant des nids péricellulaires, équivalent de la cellule à cylindraxe horizontal du cortex cérébral

 -La couche des cellules de Purkinje (moyenne) : neurones du cervelet, Les axones représentent la totalité des fibres efférentes du cervelet Noyau hyperchrome, caractérisé par des dendrites en crampon.

 -la couche des grains, fait d'éléments d'association : La plus interne est faite de 2 catégories cellulaires dont les grains du cervelet, les plus nombreux et les cellules golgi de type II qui sont de petites cellules. Les grains du cervelet peuvent etre utilisés au sens large ou spécifique.

 -Les grains du cervelet ont des axones en T, elles se biferquent dans la couche plexiforme, selon un axe parallèle à celui de la lamelle. Cette fibre s'articule d'une part avec les dendrites des cellules de Purkinje, d'autre avec les cellules en corbeilles.

Ensuite il y a les fibres afférentes qui sont constitués de 2 catégories :

 - Les fibres moussues, elles s'articulent dans la couches des grains avec les terminaisons en crampons des grains du cervelet. cette est importante car elle expliquent les boucles du cervelet. On peut opposer deux types de connexions dans les relations interneuronales : - connexions simple, système des fibres grimpantes, arrive au niveau des cellules de Purkinje et repart par l'axone c'est la voie de motricités.                                                                                                                                                                                         

 - connections complexes, système des fibres moussues. L'afflux arrive par des fibres afférentes, va être diffuser à un ensemble de cellules de Purkinje. C'est la voie de la sensibilité.



2.Effets de l'alcool sur le cervelet

Les voies motrices partent du cerveau pour aller vers la moelle. C'est par ce chemin que se constitue l'un des symptômes le plus flagrant de l'alcoolémie.

L'axone des cellules pyramidales gagne un noyau de substance grise ou noyau pontique. Par un neurone, gagne le cortex cérébelleux dont la fibre est une fibre grimpante. L'efférence motrice est l'axone des cellules de Purkinje, gagne un noyau de substance grise le noyau rouge. Partent ensuite des fibres constituant un faisceau moteur : le faisceau rubrospinal, pour aller vers la moelle. La boucle affine les sensations et les mouvements. Lors de destruction de la boucle apparait le syndrome cérébelleux, la sensibilité motrice est possible mais elle est désordonnée, elle est dépourvue de coordination. Lors d'intoxications alcoolique / démarche flottante, hasardeuse, caractéristique d'un syndrome cérébelleux. Donc l'alcool est toxique pour les cellules de Purkinje. De plus  l'alcool bloque les récepteurs nommés NMDA . On a tendance a rapprocher ces atteintes cérébelleuse du syndrome de Wernicke-Korsakoff  (en plus d'avoir ce rapprochement le syndrome de Korsakoff (encéphalopathie) entraine le rétrecissement des parties du cerveau surtout celle du cervelet) dont elles partageraient le mécanisme ces troubles sont peu réversible car ils réduisent la matiére balnche dans le cervelet. Ce genre de problème s'accompagne souvent de lésions du cervelet (ataxie) et des nerfs périphérique (polynévrite).





Le fait de couper la communication entre les cellules nerveuse provoque la destruction d'un certains nombres de cellules cérébrales, et cela entrainent la reduction de la taille du cervelet



 

Il a été aussi montré que l'alcool influencer sur les récepteur CB1 et CB2. Comme il a été montres aussi dans la partie d'Anh-Claire que la neurotransmission peut etre modulée par rapport à la liaison du neurotransmetteur à son récepteur, à la libération de neurotransmetteurs, à l'éfficacité du récepteur ou à l'inactuvation du neurotransmetteur sous l'effet de substance tel que l'alcool. Cette modulation peut correspondre a une diminution ou une augmentation de la neurotransmission appelée diminution ou potentialisation et cela peut durer plusieurs jours.

L'activation des récepteurs CB1 ou CB2 a pour conséquence de freiner la libération de neurotransmetteur. Or, ces récepteur sont présent dans certaines régions du cerveau comme le striatum, structure en rapport avec la motricité. Le neurotransmetteur de cette zone du cerveau est la dopamine qui intervient également dans les relations entre des structure du cerveau jouant un role dans les mouvements.

Il a été souvent retrouver chez les gens atteint de l'alcoolisme une atrophie du cervelet, complication fréquente. C'est une atrophie localisée intéressant le vermis et les hemisphère cérébelleux. Elle concerne surtout l'homme agé autour de 50 ans elle se manisfeste par :

 -des troubles de la marche liées à une atteinte cérébelleuse statique.

 -aux membres supérieurs l'atteinte est plus discrète.

Le scanner montre une atrophie du cervelet souvent associée à une atrophie corticale. Cependant elle se stabilise au bout de quelque mois et le traitement a peu d'effet. Correspondant à une vacuolisation des corps cellulaires et des prolongement dendritique et axonaus des neurones ( traduisant une dégénérescence et une mort neuronal comme cela a été prouvé précédament) associée à une réaction gliale avec souvent une astrocytose, et une hyperplasie astrocytaire. Cette dégénérescence du SNC se traduit par des manifestation cliniques trés complèxe dont les principales sont constituées par une ataxie cérébélleuse (incoordination motrice et instabilité posturale) et des tremblements chez les petits ruminants . Il est donc prouvé que ces trouble s'explique par l'atteinte importante du cervelet.

Les polynévrite due à un déficit en vitamines du groupe B( thiamine) on en retrouve beaucoup dans le cerveau et elle joue un role dans son bon fonctionnement. Cette pathologie se traduit donc par des troubles moteur et des sensations .



En conclusion cette étude souligne l'importance des atteinte de l'alcool sur le cervelet. Nous nous somme baser sur le cervelet pour démontre les effets de l'alcool sur le cerveau mais nous n'avons pas juger important de souligner ces effets sur d'autres parties du cerveau tel que l'insula, le thalamus ou le lobe temporal car ces effets sont quasiment identique à part quelque différence (comme l'atteinte de l'alcool sur les cellules de Purkinje ou le syndrome de Korsakoff).





L'Alcool Et Le Foetus 

I. Effet de l'alcool sur le cerveau lors de la croissance du foetus

La prise d'alcool pendant la grossesse atteint facilement le foetus car l'alcool traverse la barrière placentaire et sa concentration s'équilibre entre les compartiment maternel et foetale. La quantité d'alcool pour le bébé est quasiment identique à la quantité prise par la mère.

Les conséquences sur le bébé sont variables car cela dépend de beaucoup de facteur :

 - la quantité d'alcool absorbée

 - du stade de grossesse

 - des capacités métaboliques de la mère

 - la sensibilité du foetus (qui est influencé par son patrimoine génétique)

L'exposition de l'alcool au foetus peut provoquer plusieurs malformations :

 -des anomalies physiques

 -un retard de croissance

 -un dysmorphisme craniofaciale

 -des troubles neuro-comportementaux (à long terme cela devient un retard mental, un déficit de l'attention, difficultés à l'exécution de taches motrices fines, une altération des capacités d'apprentissage et de mémorisation).

L'alcool sur le foetus peut aussi provoquer une naissance prématurée, l'enfant peut être mort-né etc...

Cependant l'alcool ne touche pas seulement le cerveau du foetus mais il touche aussi le coeur, le squelette, les organes génitaux et le corps.

 

 

 

a)Vulnérabilité lors des premiers trimestres 

Le premier trimestre équivaut à la phase d'organogenèse, le cerveau commence à apparaitre au bout de la troisième semaine. Lors de la quatrième semaine, la structure du "cerveau" change pour donner naissance au tube et à la crête neurale; de plus, les neurones commencent aussi à apparaitre grâce à la multiplication accrue des cellules précurseuses dans les zones qui bordent le tube neural.

Selon certaine recherche, il a été découvert que la consommation d'alcool lors d'une grossesse était susceptible de détruire les cellules de la crête neurale et d'engendrer des malformations craniofaciales.

Le second trimestre équivaut à la période de différenciation des diverses aires cérébrales. Les neurones continuent de proliférer dans le cerveau primitif jusqu'au quatrième mois, ensuite ils partent vers la périphérie, en particulier jusqu'au cortex cérébrale. Cette migration se fait grâce aux cellules guides et si le foetus est touché par l'alcool, cette migration est perturbée et donc la prolifération aussi.

Le troisième trimestre équivaut à une face de croissance cérébrale intense et donc à l'augmentation de la taille du cerveau. Les neurones grossissent et se différencient; de plus, les synapses nécessaires à la communication cellulaire se mettent en place.

Une exposition chronique à l'alcool engendre une réduction de la création des neurones et empêche la migrations des neurones ce qui est du a une altération morphologique des cellules gliales radiales (les "rails" sur lesquels les neurones passent quand ils migrent).

 

Mais c'est lors du troisième trimestre que les effets de l'alcool peuvent être le plus dévastateur car il représente une phase intense de la croissance cérébrale. C'est à ce moment que se créent les arborisations dendritriques et que s'installent les synapses qui servent à la communication cellulaire. Il se créé aussi les oligogencytes (cellules qui servent à la nutrition du cerveau) qui sont a l'origine de la myéline (qui elle viendra recouvrir la gaine des axones).

La prise d'alcool provoque une perte de neurone (conséquence : multiplications des cellules gliales) et aussi un retard de la productions de myéline.

 

b)Vulnérabilités dans certaines parties du cerveau

Il a été démontré que certaines parties du cerveau étaient plus vulnérables à l'alcool que d'autres. Ces parties sont en corrélation avec d'autres structures moins vulnérables, ce qui traduit le dysfonctionnement de ces structures.

Les parties les plus vulnérables sont le cortex cérébral, l'hippocampe et le cervelet.

Mais c'est principalement le cortex cérébral qui est le plus touché.

Le cortex est constitué principalement de l'aire motrice (motrice primaire, motrice supplémentaire préfontale), l'aire sensorielle (sensorielle, auditive, visuelle), l'aire d'association (association sensorielle).

Le cortex cérébral est très sensible aux effets de l'alcool, étant très sensible à son environnement lors de sa croissance chez un foetus, l'alcool perturbe sa croissance et peut réduire la masse corticales de 13% et les neurones de 35% . Étant montrés dans certaines études que l'alcool perturbait la prolifération des neurones et leur migration . On peut donc en conclure que à cause de l'alcool, l'architecture du cortex cérébral en est donc perturbé.

2/Les grandes cibles de l'alcool sur le cerveau et les conséquences .

a)Les cibles

Lors de la prise d'alcool, il y a des effets néfastes que l'on retrouve dans chaque structure du cerveau atteinte . Tout simplement parce qu'elles sont très importantes dans le développement normal du cerveau.

 L'apoptose est une mort organisée des cellules. En fait c'est une activation d'une cascade de gènes lorsque ces cellules sont en surnombres . C'est donc un phénomène très important dans le développement normal du cerveau et de l'organisme du foetus.

 La mort par apoptose finit par une défragmentation de l'ADN génomique pour former des corps apoptiques qui seront phagocytés sans réaction inflammatoire . Ce suicide des cellules peut être provoqué par un stress important ou par la prise importante de l'alcool.

On peut donc supposer que quand l'apoptose est stimulée lors du développement du cerveau du foetus, les répercussions sur la structure du cerveau sont importante car obligatoirement il y aura des défaillances .

De plus, selon certaines études, la prise d'alcool pendant le phénomène de la synaptogènèse chez le rat provoque l'apoptose dans différent endroit cérébraux. Ces études montrent aussi que ce phénomène serait due a un blocage des récepteurs glutamiques de type NMBA (N-méthyl-D-aspartate) couplé a une suractivation des récepteur GABA (acide (-amino-butyrique).

 La division cellulaire (la multiplication des cellules) et la différentiation des cellules peuvent être perturbées par la prise d'alcool qui agit sur trois niveaux différents:  l'expression des récepteurs, la production d'agent neurotrophique (protéine appartenant à une famille de facteurs trophiques essentiels à la survie des neurones au cours du développement et au maintien de la différenciation) et la transduction des messages.

Afin que les cellules puissent se diviser ,l'action des IGFs (une hormone de croissance ou hormone peptidiques a une structure proche de l'insuline) est requise. Quand l'alcool est present ,l'IGF se fixe bien sur les récepteurs mais il n'est plus capable de stimuler la prolifération cellulaire.

  Les molécules d'adhésion servent à la migration normale des cellules au cours de la croissance et  régule le développement des prolongements cellulaires qui aident à la communication entre synapses.

De plus, il y a un défaut de molécules appelées L1 (ce qui entrainent des déficit du cerveau): dans des cultures cellulaires, il a été montrés que l'alcool empêche la création normale de certains réseaux neuronaux en interfèrant avec L1 et N-CAM.

 

 Des études montrent que de l'alcool pris in-utero, réduit le nombre de neurotransmetteurs et de neuromodulateurs (substance chimique pouvant augmenter ou diminuer une sensation), mais aussi le nombre de récepteur et il altère les sites de recapture .

L'alcool intervient dans les capacités fonctionnelles des canaux ioniques qui sont en relation avec des récepteurs particuliers. L'alcool aussi trouble les systèmes de transduction de la signalisation cellulaire (ex = la protèine G).

De même, il a été démontré que l'alcool transformait la neurotransmition en faveur de l'inhibition. L'alcool est aussi capable de détruire des neurones car étant une neurotoxine elle provoque une hyperactivitée cérébrale transitoire, l'alcool peut induire  des spasmes des vaisseaux ombilicaux. Ces deux derniers cas sont la cause de la destruction des neurones par manque d'oxygène.

b)Les conséquences

Le cervelet est facilement affecté par l'alcool qui rétrécit sa taille et trouble sa constitution . La taille est affecté car ce sont les cellules de Purkinje qui sont détruites en grande quantité ( elles sont très sensibles à l'alcool pendant leur différenciation) et comme cela a été démontré dans la partie d'avant, l'alcool favorisent l'apoptose .

L'hippocampe appartient au système limbique et il est le siège d'apprentissage et de mémorisation . Une exposition chronique prénatale à l'alcool réduit le nombre de neurone ( du à l'apoptose ) qui forme les cellules pyramidales () CA1 de l'hippocampe et réduit leurs activités . Des composantes neurochimiques qui servent pour le developpement de l'hippocampe . De plus l'alcool diminue la libération de glutamate dans l'hippocampe ce qui réduit la capacité de liaison du neurotransmetteur dans la region CA1 . On peut dont conclure que les difficultes d'apprentissages et de mémorisation sont en parties dues aux problèmes du systèmes glutamatergique (2/, 2 dernier tiret = les neurotransmetteur neuromodulateur récepteur synapse ...) dans l'hippocampe.

Il a  été aussi montré que par des actions précoces dans le développement , l'alcool peut provoquer des malformations craniofaciales, avec une dysmorphie caractéristique:les yeux sont plus reproche, la distance entre le nez et la lèvre supérieure est plus grande. Il existe aussi une microcéphalie (petite tête) et des malformations cardiaques plus fréquentes. On dit que ces enfants sont atteint du syndrôme d'alcoolisme foetal (SAF).

En conclusion et grâce à ce travail de recherche, nous avons pu souligner l'importance de l'atteinte de l'alcool sur un foetus. Le nombre de litres consommé n'est pas le seul facteur car il faut prendre en compte la période durant laquelle l'alcool a été consommé. L'important n'est donc pas de mesurer l'alcool bu par une future mère mais quand a-t-il été pris car c'est ce qui indiquera les problèmes que le bébé risque d'avoir.


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Commentaires
T
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_03/i_03_m/i_03_m_par/i_03_m_par_alcool.html#drogues
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Bonjour le blog !<br /> Je vais régulièrement lire les billets et la je me suis décider à poster un petit message.<br /> Je juge que les billets sont très bien soignés et sympathiques, c'est un plaisir de vous lire.<br /> Continuez encore le plus longtemps encore !<br /> Une bonne année !
TPE Alcool et systeme nerveux
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